Placardisation Vaud

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La problématique

Au sein de grandes entreprises et organisations certaines Directions et des Chefs de services dans le secteur publique qui encouragent ce type de mobbing qui provoque à moyen terme ce qu’on appelle le bore-out.  .

Il s’agit de cantonner un employé à ne rien faire jusqu’à qu’il en arrive à s’ennuyer et tomber malade de manière définitive. L’autre option étant de le pousser à ce qu’il donne sa démission. L’objectif de l’employeur est d’éviter de le licencier et ainsi lui verser des indemnités de licenciement ou alors de le transférer à un autre poste qui corresponde mieux aux compétences et au contrat de travail.

Par exemple, il nous a été rapporté qu’un employé a subi la placardisation au sein de l’Etat de Vaud:

au Service du Personnel de l’Etat de Vaud (SPEV de 2006 à 2014).

Cette affaire a fait les grands titres des journaux et le parlement vaudois, ainsi que le Conseil d’Etat en ont été saisis en 2015. La remise en question des autorités n’est allée que dans un sens : celui de protéger uniquement l’employeur alors que dans ce cas il a été démontré qu’il s’agissait de penser aussi à protéger les collaborateurs. 

Depuis cette situation, peu ou rien a été fait d’efficace pour éviter à nouveau qu’une situation de mobbing par placardisation d’un employé ne se reproduise à nouveau au sein de l’Etat de Vaud employeur.

Quand l’Etat de Vaud sera disposé à mettre en place un organe efficace ou des directives qui permettraient de trouver une solution à de telles situations ?

Ne pas prendre les bonnes mesures et avoir les bons garde-fous contre la placardisation à pour conséquences que l’employeur et l’employé dépenseront de l’énergie, de l’argent et et du temps inutilement.

Dans ce cas qui nous a été rapporté cela a coûté entre 1 million 300 milles à 2 millions et demi de francs sur une période de 8 ans.

Combien de cas existe-t-il encore au sein des entreprises privées et publiques ?

Combien au sein de l’Etat de Vaud employeur ?

A quand une protection contre la placardisation des employés par les chefs de secteurs ou de service ?

Un parcours sans faute et une motivation sans faille ne sont pas toujours suffisants pour sécuriser sa place en entreprise. Qui n’a jamais entendu parler de ce manager parfait, soudain devenu le vilain petit canard, dans un retournement de situation inattendu ? Sujet autrefois tabou, la “placardisation” est de plus en plus traitée dans les médias et connue au sein des entreprises.

Un parcours sans faute et une motivation sans faille ne sont pas toujours suffisants
pour sécuriser sa place en entreprise.

La Placardisation, c'est quoi ?

La placardisation est une mise à l’écart progressive, dans un ingénieux crescendo de petites vexations quotidiennes. Le but ? Vous pousser à quitter l’entreprise de vous-même. Un phénomène qui n’épargne personne, et surtout pas les cadres : 80% des personnes victimes de cette forme de harcèlement sont en effet des managers*.

Certains épisodes de la vie d’une entreprise sont particulièrement propices à la mise au placard : le rachat par un concurrent conduisant à des doublons de postes, une restructuration importante supprimant des services entiers, un changement de direction générant un “grand ménage”, etc. Mais si la placardisation obéit plus souvent à des logiques d’orga­ni­sation, les motifs sont parfois plus personnels : mésentente avec un manager, nouveau poulain à placer ou encore désaccord au sujet de la stratégie du groupe.

Alors comment s’en protéger ? Le point commun entre toutes les personnes qui subissent une mise au placard est de ne pas avoir fait de “personal branding”. Très populaire aux États-Unis, le marketing de soi consiste à se faire connaître en entreprise, à mettre en avant ses projets. Car il est plus difficile d’écarter une personne dont tout le monde connaît le nom.

Le point commun entre toutes les personnes qui subissent une mise au placard
est de ne pas avoir fait de “personal branding”.

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